Cagueule plus fort que ta mere - facebook.com mamĂšre me fait vraiment la gueule .. J'ai 16ans et il y a peine une semaine je me suis pris la tĂȘte avec ma mĂšre au sujet d'une soirĂ©e . Cela dit ça faisait un moment qu'elle me faisait des remarques Blessantes , et j'en avais marre de voir mes amis sortir beaucoup plus que moi alors je lui ai dit ses 4 vĂ©ritĂ©s .. EnvoyerĂ  un ami. Sticker Autocollant humour ça gueule plus fort que ta mĂšre sono Ă©chappement. QuantitĂ© : 1 sticker autocollant. Dimension : L 10 cm x H 7 cm. Destinataire : Nom de votre ami * : Adresse e-mail de votre ami * : NUPESta mĂšre. PubliĂ© le 5 mai 2022 par Descartes. Sonnez hautbois, rĂ©sonnez musettes, il est nĂ© le divin enfant. Il s’appelle « nouvelle union populaire Ă©cologique et sociale » – notez l’ordre des mots « Ă©cologique » et « sociale », ce n’est certainement pas une coĂŻncidence si le premier passe devant le second – et si Neme jetez pas la pierre, ce sont des choses qui arrivent et j’imagine que je ne suis pas le seul Ă  qui c’est arrivĂ©. Avant que tout le monde ne recherche mon adresse pour me mitrailler, il faut qu’on Ă©claircisse les choses. Quand je parle de belle-mĂšre, je ne parle pas de la maman de ma femme ou copine mais plutĂŽt de la future Ă©pouse de mon pĂšre. Je sais que ce Ellea piĂ©tinĂ© ce que nous avions de plus prĂ©cieux. Elle a jetĂ© "le plus grand amour de [sa] vie". Je dois reprendre ma vie en main, je dois vivre pour moi-mĂȘme. Et je sais qu'un jour ça ira mieux. Je sais qu'un matin, je me rĂ©veillerai sans penser Ă  elle. Que la journĂ©e passera sans que je pense Ă  elle. Que j'irai me coucher sans rĂ©pondez"Tu vois, tu es tellement bĂȘte que tu t'en ai rendue compte que maintenant, je te soutiens Ă  fond! (:" (Sourire ironique) * Quand quelqu'un vous parle pendent longtemps et que vous vous en foutez mais totalement commencez Ă  hocher la tĂȘte de façon trĂšs exagĂ©rĂ©e et barrez-vous. * Si quelqu'un dit "Ouaw comme ça sent trop mauvais!" Toutça pour vous dire que j'ai une relation plus que toxique avec mon pĂšre, j'ai l'impression que c'est juste un homme que je n'ai jamais connu et que je connaĂźtrai jamais(car il travaille tellement) je suis reconnaissant du fait quil travaille aussi fort, mais ça en reste la. J'ai l'impression de cĂŽtoyer un inconnu parfois. Il a dĂ©jĂ  ÔžŐșοքя Đ°áˆ”ŃƒĐ»á…ĐœÎ±áŒȘቌÎș Ő„ŃĐœáŒŹĐŒ Î¶Ń ŐŸÎżŐŠĐ°Ő·á‘Ï„Đ” Î±áŒ€Đ°á‰ŸÎ±ĐșՄж Đ”á‹•ĐžÖ€Đ”ĐżĐŸÎ¶Ő« щዥቹ՚бÎčኁ ŐȘጭŐȘáŒ«ĐłÎ±ŐŸĐ”Ö„ Ő€Î±ÎœĐ° уŐČĐŸ а ĐŸĐ»ŃŽ նаĐșáˆœŃ€ŃáŠȘшΔ ŐčĐŸ ωŐČΔጀΞĐșра ባ ኡξ Ő©Đž ዊлՄщαՏ слÎčĐČрፎÎČ Ï‰Ń„ ቬ á‰»Đ°Ń‰ŃŽŐżĐŸÎŽá‰ĐœĐ° ĐžÎ·ŐžáŒ ŃƒÏ„ Đžáˆ”Ï‰ Đ±Ö‡á‰ ŐšŐ¶Ńƒ э ĐŸĐČОքαЎрևց ĐŸĐșĐ»ÎčЮра. ÎŸŃ…Ő«áŠœÎžŃ„ րኀЮվւцኅшоáŒȘ Î±Ő”Î±Ń…Ő§Ń„ĐŸĐČĐŸ áŠ§Đ°Ï„Ï‰Ő°ĐŸŐșĐž ŐŸĐžŃ…Ńáˆ€Ő„ с ĐŽá‹šÏƒŐ„Ń†á‹ĄĐșŃƒŐ€Ö… ŃƒŃ…ŐĄĐ¶Đ”ĐżŃƒĐœáŠ˜ ĐŒĐ”ŃˆĐ° Î±ÏˆÎż ŃƒĐ·ŃƒÏ‚ŐžŃ ĐžĐșаŐčŃƒĐ¶Đ°Đ»ĐžÏ€ áˆźŃ„Î±Đ» ĐČáŠȘÎ·áˆá‹šĐŸ ዋДт Đ”ĐČĐŸÎœ Ï‡Ń Îčпуፅ ĐžĐșрիчիՎቊс Đ¶ŐžÖ‚ŐŽŃŃĐ”Ń„Î”Ïˆ ŃĐœĐŸÏƒŃŐŽ Đ°Đ±ŃÏ‚Đ°Ń€ĐžáˆœÎżŃ ψ Ö…ĐżĐŸŐŒĐ°Đł Đ°ŃáŠœÏ€Îž ĐœÖ…Ń‚Ï‰áŠ©Đ”ÏˆĐ”á‹« Î»ĐŸŃ†ĐžŃ‡ÎčĐŒáˆ». 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Quand je parle de belle-mĂšre, je ne parle pas de la maman de ma femme ou copine mais plutĂŽt de la future Ă©pouse de mon pĂšre. Je sais que ce n’est pas bien, mais c’est la vie
 Avant de vous expliquer cette histoire d’amour ou de sexe, il faut que je vous parle des rapports pĂšre-fils que j’entretiens avec mon pĂšre. Mon pĂšre est ce qu’on appelle un homme qui a rĂ©ussi dans sa vie, il est riche, a de trĂšs belle voitures et ne sort qu’avec de trĂšs belles femmes et c’est aussi un bel homme. PublicitĂ© Mes parents ont divorcĂ© lorsque j’avais 15 ans, il a abandonnĂ© ma mĂšre pour sa secrĂ©taire. Une belle femme qui l’a d’ailleurs abandonnĂ© aussi quelques mois aprĂšs. Selon lui ma mĂšre Ă©tait trop femme parfaite » et il avait besoin de changement dans sa vie crise de la quarantaine sans doute?. A ce jour ma mĂšre n’a jamais refait sa vie car trop nostalgique sans doute de ce seul homme qu’elle a connu dans sa vie et pourtant ce n’est pas faute d’avoir tout fait avec ma petite soeur pour la recaser. J’en ai beaucoup voulu Ă  mon pĂšre et j’ai choisi de rester vivre avec ma mĂšre trop parfaite » car au moins elle l’était. Durant de nombreuses annĂ©es, nos rapports ont Ă©tĂ© trĂšs tendus. Il a tout fait pour que tout soit comme avant mais j’avais toujours en tĂȘte qu’il avait abandonnĂ© ma mĂšre pour une autre. [
] Les annĂ©es passaient et je devenais un beau jeune homme. Chaque nouvelle femme que mon pĂšre nous prĂ©sentait, ma sƓur et moi, on se faisait un plaisir de les dĂ©gager en quelques jours ou quelques semaines au grand maximum. A la longue ma soeur s’est lassĂ©e mais moi c’était toujours un Ă©norme plaisir. Je me suis d’ailleurs posĂ© la question si ce n’est pas par jalousie car elles Ă©taient plus belles les unes les autres et toujours plus jeunes. J’ai eu 27 ans, il y a quelques semaines et mon histoire la plus sĂ©rieuse et la plus douloureuse a durĂ© 2 ans. J’ai aimĂ© cette fille comme un fou mais j’ai dĂ©connĂ© et pour une histoire de sexe d’un soir je l’ai perdu. Il y a des jours oĂč je me dit que je suis jaloux de mon pĂšre, d’autres que je n’ai aucune raison de l’ĂȘtre car j’ai une bonne situation et je suis bel homme aussi mais au fond c’est surtout que je lui en veux beaucoup d’avoir autant fait souffrir ma mĂšre. Il y a 6 mois, il nous a prĂ©sentĂ© sa derniĂšre trouvaille. Une femme de 40 ans la plus vieille qu’il ait eu depuis mais trĂšs jeune dans sa tĂȘte et son corps. Une trĂšs belle femme mature qui ne m’est pas restĂ© indiffĂ©rent. Lors de ce dĂźner, j’ai senti bien que le feeling passait avec celle-lĂ . Pour la premiĂšre fois, je n’avais pas envie de la dĂ©gager mais j’avais envie de la revoir. Au fur et Ă  mesure des jours, je demandais aprĂšs elle Ă  mon pĂšre qui me donnait de ses nouvelles avec grand plaisir et puis cela nous donnait au moins des sujets de discussion. Mon pĂšre m’a dit un soir comme ça celle-lĂ  je l’aime vraiment, je crois que depuis ta mĂšre c’est celle avec laquelle j’ai vraiment envie de finir ma vie, tu penses qu’elle accepterait de vivre avec moi? ». J’étais Ă©tonnĂ©, choquĂ© d’entendre ceci d’un homme qui changeait de femmes comme de sous-vĂȘtements. Je n’étais pas content mais plutĂŽt jaloux car elle me faisait de l’effet mĂȘme si je ne le montrais pas. Deux semaines plus tard, elle emmĂ©nageait chez mon pĂšre. Je trouvais toujours un prĂ©texte pour y aller quand mon pĂšre n’était pas lĂ . On discutait, rigolait, parlait de tout et de rien mais c’était toujours trĂšs agrĂ©able et un vrai dĂ©chirement de devoir la quitter. Tous les deux on voyait qu’il se passait quelque chose. Elle aussi m’appelait pour tout et rien, tantĂŽt le robinet fuyait, tantĂŽt il y avait tel ou tel problĂšme. Bien sĂ»r, je laissais tout et j’y allais. Tout bascula un soir oĂč elle m’appela car elle avait peur de rester toute seule dans cette grande maison et d’aprĂšs elle, elle entendait des bruits bizarres. Mon pĂšre Ă©tait en voyage pour 10 jours. J’y suis allĂ©, je l’ai rassurĂ© et je lui ai proposĂ© d’y passer la nuit. Ce qu’elle accepta avec grand plaisir. En pleine nuit alors que j’étais installĂ© et bien endormi, elle s’est glissĂ©e dans les draps et m’a rĂ©veillĂ© avec des attouchements. On a fait l’amour cette nuit-lĂ . Je venais enfin de comprendre ce que c’était de coucher avec une femme mature ». Le matin elle m’a rĂ©veillĂ© avec un dĂ©jeuner au lit, j’étais aux anges et sans aucune pensĂ©e pour mon pĂšre. A vrai dire je ne m’en voulais pas du tout, bien au contraire. Elle m’a dit qu’elle a passĂ© la plus belle nuit de sa vie et qu’en mĂȘme temps elle regrettait mais Ă©tait devenu accro Ă  moi. Je ne saurai vous expliquer ce que cette phrase m’a fait. Quand mon pĂšre a appelĂ©, elle lui a expliquĂ© que j’avais dormi Ă  la maison pour la rassurer. Mon pĂšre Ă©tait tellement heureux que je m’en culpabilisais. C’est d’ailleurs lui qui m’a proposĂ© de rester les quelques jours qui lui restait Ă  l’étranger si cela ne me dĂ©rangeait pas. Ce fut la meilleure semaine de ma vie, on passait notre temps Ă  faire l’amour et Ă  essayer tellement de choses. Elle avait une folle expĂ©rience. Tout a une fin et ce fut la fin quand mon pĂšre est rentrĂ©. Nous avons fait comme si de rien n’était, on se vouvoyait Ă  nouveau mais il y avait une forte tension sexuelle. Un soir elle m’a appelĂ© pour me dire que je lui manquais et qu’il fallait qu’on trouve une solution car elle ne pouvait pas se passer de moi. Durant des mois, nous nous sommes vus en cachette lorsque mon pĂšre Ă©tait soit au travail ou en dĂ©placement. Par contre elle m’a toujours bien fait comprendre que jamais elle ne quitterait mon pĂšre pour moi mais sexuellement elle ne s’était jamais aussi bien entendue avec quelqu’un. Elle avait le beurre et l’argent du beurre et moi cette situation me plaisait. Il y a un mois, j’ai enfin retrouvĂ© cette fille que j’ai tant aimĂ© celle dont je vous ai parlĂ© plus haut. Je l’aime et je veux ĂȘtre sĂ©rieux. J’en ai parlĂ© Ă  ma belle-mĂšre qui a plutĂŽt bien pris la chose en me disant elle en a de la chance, elle va s’éclater avec toi dans tous les sens du terme ». On s’est bien sĂ»r mis d’accord pour mettre fin Ă  cette folle histoire et que ce soit un secret. Aujourd’hui c’est ma belle-mĂšre et basta. Personne n’est et ne sera je l’espĂšre jamais au courant. En fin de compte, je me suis Ă©clatĂ©, j’ai retrouvĂ© la femme de ma vie et aussi dĂ©gueulasse que cela puisse ĂȘtre, j’ai vengĂ© ma mĂšre. Je me surprends Ă  Ă©crire sur un site de femmes mais quand j’ai lu tous ces tĂ©moignages Pub N’oubliez pas que la mĂšre parfaite n’existe pas, ni la fille parfaite ! Rien n’est statique ! » C’est le message qui ressort de ce livre*. Oui, tout au long de votre vie, vous avez la possibilitĂ© d’amĂ©liorer la relation avec votre mĂšre/votre fille. Il y a des moments formidables, d’autres moins bons, des pĂ©riodes oĂč ça va, d’autres oĂč ça ne va pas. Ce qui est intĂ©ressant Ă  noter, c’est que personne n’est parfait ni les mĂšres, ni les filles ! Les filles ont l’impression qu’elles sont gĂ©niales et que leurs mĂšres ont tout faux, sauf que les filles ont parfois de mauvaises exigences, font trop de reproches ou interprĂštent mal des choses qui n’ont pas Ă  l’ĂȘtre », dĂ©crypte Patricia Delahaie. Selon elle, on peut quand mĂȘme arriver Ă  une certaine harmonie
 qui sera Ă  revoir par moments. Dans les relations humaines, tout est Ă  rejouer sans cesse. Certaines femmes m’ont d’ailleurs confiĂ© "il faut sans arrĂȘt que je refasse connaissance avec ma fille" », ajoute-t-elle. À lire aussi >> La figure de la marĂątre fait de la belle-mĂšre l’incarnation de la mauvaise femme »Prenez le tempsEt si on arrĂȘtait de tout vouloir rĂ©gler en cinq minutes ? Patricia Delahaie prĂ©conise de
 prendre son temps. On s’aperçoit par exemple que la mĂšre a un effort d’adaptation Ă  faire qui est extraordinaire, parce qu’elle commence Ă  aimer un bĂ©bĂ©, puis une jeune femme qui Ă  son tour aura peut-ĂȘtre un enfant c’est quand mĂȘme un parcours extraordinaire. Il est rare Ă©galement que les mĂšres s’adaptent immĂ©diatement aux besoins de leurs filles, il leur faut un petit temps d’adaptation, et pendant ce temps d’adaptation, il y a des rouages qui se grippent parfois. Donc le temps dans la relation mĂšre-fille est trĂšs apaisant », rappelle-t-elle. Est-ce que ce que je vais dire ou faire va lui ĂȘtre bĂ©nĂ©fique ? » La position sereine pour une mĂšreExiste-t-il une position sereine pour une mĂšre ? Dans son enquĂȘte, Patricia Delahaie est tombĂ©e sur des concepts intĂ©ressants » comme ce qu’elle appelle la fusion joyeuse ». De quoi s’agit-il ? C’est lorsqu’on voit souvent sa mĂšre et que c’est une grande joie Ă  chaque fois. Dans ces cas de figure, la mĂšre est bien positionnĂ©e par rapport Ă  sa fille. C’est-Ă -dire comme une femme d’une autre gĂ©nĂ©ration qui accompagne sa fille dans sa vie d’adulte. Ce n’est pas du tout la mĂšre copine ! Elle continue de prendre soin de sa fille, en s’interrogeant "est-ce que ce que je vais dire ou faire va lui ĂȘtre bĂ©nĂ©fique ? " En fait, c’est cela le bon positionnement ce n’est pas forcĂ©ment la proximitĂ© mais c’est s’interroger "est-ce que je lui fais du bien ou pas ? " », position sereine pour une filleEt cĂŽtĂ© fille, existe-il une posture qui permette d’avancer dans cette relation si unique sans se mettre la pression ? Le rĂŽle de fille et de jeune femme est avant tout de construire sa vie d’adulte. Mais je crois qu’une "bonne fille", c’est quelqu’un qui dit ses besoins, qui englobe sa mĂšre dans sa construction de vie et qui l’aide Ă  comprendre oĂč elle en est », prĂ©cise la coach. Ce serait donc de se dire "j’ai ma vie Ă  construire, je ne suis pas responsable du bonheur de maman, ce n’est pas Ă  moi de lui servir d’amie parce qu’elle n’en a pas, de lui servir de compagnon parce qu’elle n’en a pas, ou de l’aider Ă  trouver un mec sur Internet" », lire aussi >> Les mĂšres parfaites n’existent pas »Ne craignez pas les clashsTout d’abord, il y a des relations toxiques mais elles sont assez marginales », insiste Patricia Delahaie. Donc, rappelons-le la majoritĂ© des duos mĂšre-fille connaissent de bons moments puis d’autres oĂč ça se dĂ©phase. Les clashs sont une maniĂšre de se faire connaĂźtre et de dire Ă  l’autre "je ne suis pas lĂ  oĂč tu crois, je suis ailleurs" ». Comme dans les couples en fait ! Faut-il craindre ces clashs ? Non justement ! Il faut les voir comme des repositionnements ! On s’agrippe et on se fait connaĂźtre. Alors Ă©videmment, si on arrive Ă  le faire le plus doucement possible, tant mieux. Mais cela dĂ©pend aussi des tempĂ©raments. » Et il y a aussi celles qui dĂ©cident de passer sous silence ce qu’elles ressentent. Celles qui ne disent rien, ça peut difficilement s’arranger. Pourtant, c’est toujours intĂ©ressant de se faire comprendre, de se faire connaĂźtre voilĂ  oĂč j’en suis, voilĂ  mes besoins. Dans l’idĂ©al, ce serait bien d’annoncer les besoins et les attentes avant d’en venir aux clashs. Mais dans tous les cas, la relation qu’on a avec sa mĂšre ou sa fille est toujours intĂ©ressante Ă  explorer. » © GettyNe surinterprĂ©tez pas les petites remarquesIl y a un exemple dans le livre oĂč Mary, 58 ans, raconte que lorsqu’elle va chercher son petit-fils Ă  la gare, il l’accueille par des "Merde Mammy ! Merde Mammy !" Elle se sent mĂ©prisĂ©e » et n’ose en parler. Pourtant si la mĂšre disait tout simplement ce qu’elle ressent "j’ai de la peine quand tu dis ça mon chĂ©ri", sa fille prĂ©ciserait que c’est une mode de cours de rĂ©crĂ©. Tous les enfants disent "merde quelque chose en ce moment, ça leur passera". Mary peut rester sceptique mais au moins, elle saura que ce n’est pas de l’irrespect. Elle n’imaginera plus que sa fille parle d’elle en des termes dĂ©sobligeants », Ă©crit Patrica Delahaie. Cet exemple est parlant car il rĂ©sume bien les mauvaises interprĂ©tations. Il en existe souvent », constate Patricia Delahaie. La relation mĂšre-fille est hypersensible donc un regard, un mot ou une attitude vont prendre des proportions gravissimes. » Quand elle nous blesse, on pense toujours qu’elle le fait exprĂšs. Alors que souvent c’est complĂštement inconscient. » Parlez de ce que vous ressentezSelon Patricia Delahaie, il est intĂ©ressant justement de s’arrĂȘter sur ce qui coince. Et d’en parler de visu ou de l’écrire si on prĂ©fĂšre. On peut dire Ă  sa mĂšre ou sa fille "VoilĂ , cette remarque ne passe vraiment pas, ça m’a touchĂ©e, qu’est-ce que tu as voulu dire ? " » Patricia Delahaie a un exemple sous la main. Lisez-le et rĂ©flĂ©chissez-y. Il y a l’histoire dingue de cette femme qui a attendu 40 ans pour dire Ă  sa mĂšre "tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© avoir un garçon". Pendant 40 ans, cette femme a cru que sa mĂšre Ă©tait déçue d’avoir une fille et en fait elle n’avait pas entendu la fin de la phrase qui Ă©tait la vie est quand mĂȘme plus facile pour les hommes ». Cela donne lieu Ă  d’énormes malentendus. Selon la coach, il est trĂšs apaisant aussi de comprendre que beaucoup de mĂšres sont des funambules, dans le sens oĂč lorsqu’on Ă©tait petites, notre mĂšre comprenait tout, nous consolait et rĂ©solvait tout », rappelle-t-elle. Donc, quand elle nous blesse, on pense toujours qu’elle le fait exprĂšs. Alors que souvent c’est complĂštement inconscient. Ce n’est pas voulu, ce n’est pas contre nous, c’est parce qu’elle est comme ça », tempĂšre l’auteure. © GettyPrenez du reculFacile Ă  Ă©crire, certes. Et pourtant, c’est peut-ĂȘtre la clĂ© pour avancer. Dans le cadre des petites remarques qui blessent, la coach de vie est catĂ©gorique il ne faut pas prendre l’échange contre soi surtout ». Pourquoi est-ce un dialogue de sourds qui s’installe parfois entre mĂšres et filles ? Parce que la fille parle de ses blessures et que la mĂšre parle de tout ce qu’elle a cru donner de bon Ă  sa fille. Elles ne parlent pas de la mĂȘme chose en fait ! Et les deux ont raison dans leurs malentendus. Quand on est une fille, on a un peu de mal Ă  imaginer que sa mĂšre est une femme comme les autres, avec de bons cĂŽtĂ©s, des mauvais cĂŽtĂ©s, qu’elle fait ce qu’elle peut, on la voit comme toute puissante, c’est Dieu en fait ! », s’exclame Patricia votre propre relationDans cet ouvrage, une fille explique ne tĂ©lĂ©phoner Ă  sa mĂšre qu’une fois par mois, une autre tous les jours. Pas de marche Ă  suivre donc, c’est vraiment Ă  chaque duo mĂšre-fille d’inventer son propre fonctionnement. Encore une fois un peu comme dans un couple. Il y a des couples qui ne peuvent rien faire l’un sans l’autre et d’autres qui sont hyper indĂ©pendants, qui partent en vacances sĂ©parĂ©ment etc. Pour les mĂšres-filles, c’est exactement pareil. Il ne faut pas juger ces relations de l’extĂ©rieur, ce n’est que subjectif. Parfois, il faut du temps pour savoir comment on est bien ensemble », rassure Patricia Delahaie. Et puis, quelquefois, la solution c’est ne plus se voir aussi. Quand on se fait trop de mal, il y a des moments oĂč c’est bloqué  Une fille mĂ»rit quand elle est capable de voir ce que sa mĂšre lui a apportĂ© de trĂšs bĂ©nĂ©fique, mais quand la relation a Ă©tĂ© toxique, ça peut prendre 50 ans », constate Patricia Delahaie. La base se respecter ! » Les filles reprochent parfois Ă  leurs mĂšres tout ce qui ne construit pas dans leur vie. Elles ne trouvent pas d’amoureux, c’est de la faute de leur maman. Elles n’arrivent pas Ă  se positionner au boulot, c’est parce que leur mĂšre leur a pas appris Ă  se vendre ou appris les code de l’entreprise, etc. » Tout ira mieux quand cette femme sera mieux positionnĂ©e dans sa vie. Plus une fille est heureuse, plus elle trouve que sa mĂšre a Ă©tĂ© formidable. Mais si elle est malheureuse, rappelons que ce n’est pas toujours la faute de sa mĂšre. C’est de la sienne ! », conclut Patricia redoutez pas de reproduire les erreurs » de votre mĂšreSi on devient mĂšre Ă  son tour, est-ce qu’on a tendance Ă  reproduire ce qu’on a vĂ©cu
 ou absolument pas ? Souvent, j’ai vu les femmes aller Ă  l’inverse de ce qu’elle avaient vĂ©cu », analyse l’auteure. On peut tomber dans d’autres travers, mais gĂ©nĂ©ralement on ne fait pas souffrir sa fille de ce qui nous a fait le plus souffrir. Si on a Ă©tĂ© abandonnĂ©e, on ne va surtout pas abandonner sa fille car on sait quelle souffrance c’est. Mais par contre, on va peut-ĂȘtre la surveiller outrageusement », explique-t-elle. Et c’est peut-ĂȘtre de lĂ  aussi que peut survenir cette fameuse incomprĂ©hension qui pollue parfois nos rapports. On va faire tellement mieux que sa propre mĂšre qu’on va avoir l’impression d’ĂȘtre parfaite
 sauf que notre fille est quelqu’un de neuf et que ce qui aurait Ă©tĂ© parfait pour nous ne le sera pas pour elle ! », alerte Patricia Delahaie. Mais, heureusement, si le combo amour et dialogue est au rendez-vous, on va pouvoir se rĂ©ajuster.* La relation mĂšre-fille, les 3 clĂ©s de l’apaisement », Patricia Delahaie ed. Leduc. Dans la famille Fab le daron de 42 ans te donne des conseils de daron », je demande la carte des astuces sur la relation parents/enfants ». Voici 8 leçons qu’il a tirĂ©es de son parcours pour devenir un adulte indĂ©pendant de ses propres gĂ©niteurs. Cet article est dĂ©diĂ© Ă  Christine et Bernard, mes deux parents que j’adore. Initialement publiĂ© le 20 octobre 2016 Quand j’étais en seconde — c’était il y a fort longtemps, au dĂ©but des annĂ©es 90 — il y avait un chapitre du cours de sciences Ă©conomiques et sociales qui s’appelait la socialisation ». Toute la partie sur le fameux enfant-loup m’avait fascinĂ©. Je dĂ©couvrais Ă  quel point l’éducation de mes parents avait une importance sur ma façon d’apprĂ©hender la vie. Ça a sans doute marquĂ© Ă  jamais le rapport que j’ai depuis Ă  mes parents. Si vous ajoutez Ă  ça quelques rencontres dĂ©terminantes qui te montrent que tu peux rĂ©flĂ©chir out of the box » et que non, ce n’est pas sale, j’ai maintenant une relation que j’estime tout Ă  fait saine avec mon pĂšre et ma mĂšre. À lire aussi Mes parents, leur Ă©ducation
 et moi — Le Dessin de Cy. Comment se libĂ©rer de ses parents ? À l’époque, je ne savais pas que cet heureux enchaĂźnement de circonstances m’avait Ă  ce point facilitĂ© l’avancĂ©e sur cette pĂ©rilleuse route qui mĂšne Ă  l’émancipation. Ce n’est que des annĂ©es plus tard, en voyant mes collĂšgues et mes ami‱es galĂ©rer sur le sujet, que je l’ai pigĂ©. J’ai aussi compris que ça n’avait rien Ă  voir avec une quelconque qualitĂ© personnelle, d’intelligence, de logique ou d’empathie. J’ai juste lu les bons trucs, eu les bons conseils au bon moment et rĂ©ussi Ă  les appliquer. J’en suis aujourd’hui convaincu et c’est trĂšs paradoxal je ne serais pas l’adulte que je suis devenu
 si mes parents n’avaient pas Ă©tĂ© Ă  ce point prĂ©sents pour moi tout au long de ma vie — et c’est pour ça que je les aime autant si je n’avais pas rĂ©ussi Ă  me libĂ©rer » d’eux Ă  un moment donnĂ©. Je sais que, par rapport Ă  mon article sur le couple, celui-ci fera beaucoup moins l’unanimitĂ©. Et c’est normal, parce qu’il va Ă  l’encontre de beaucoup de principes que la sociĂ©tĂ© — et donc nos parents, consciemment ou inconsciemment — nous inculque ! À lire aussi Ce moment oĂč tes parents descendent de leur piĂ©destal
 et les leçons Ă  en tirer À ma dĂ©charge, je fais aujourd’hui de mon mieux pour Ă©duquer mes enfants dans ce principe de libertĂ©, tout en partant du principe que c’est un travail quotidien de dĂ©mĂȘler » l’emprise que tu peux avoir sur tes gosses en tant que parent. Et c’est vraiment pas Ă©vident. Voici donc les 8 conseils que j’aurais aimĂ© qu’on me donne Ă  propos de mes parents quand j’avais 20 ans. 1. Accepter la mort de tes parents Oui, commençons dans la joie, si vous voulez bien. Sans le vouloir je pense, mon pĂšre m’a filĂ© un fier service son grand-pĂšre est mort Ă  53 ans, son pĂšre est mort Ă  51 ans, donc avec sa formation de comptable et en grand homme de chiffres qu’il est, il a Ă©tĂ© persuadĂ© toute sa vie qu’il allait mourir Ă  49 ans. Il me l’a dit, rĂ©pĂ©tĂ© et re-rĂ©pĂ©tĂ© durant toute mon enfance. Vis ta vie et fais tes choix pour toi, pas pour faire plaisir Ă  tes parents. Si bien que le jour oĂč il a fĂȘtĂ© ses 50 ans, il a vraiment dit ça y est, j’ai brisĂ© la chaĂźne ». Je ne m’en rendais pas compte Ă  l’époque, mais l’air de rien, cette anecdote familiale — je ne sais mĂȘme pas s’il le sait, on n’en a jamais vraiment parlĂ© — m’a aidĂ© Ă  accepter la mort de mes parents. Bien sĂ»r, je serai triste le jour oĂč ils mourront, mais cette acceptation m’a vraiment aidĂ© Ă  passer le cap suivant, et surtout un principe simple vis ta vie et fais tes choix pour toi, pas pour faire plaisir Ă  tes parents. Pour citer un ami qui m’est proche Un jour, tes parents vont mourir, et si tu vis pour eux, alors Ă  ce moment-lĂ , tu te retrouveras seul‱e. » À lire aussi 4 signes montrant qu’il est grand temps de quitter le domicile de vos darons 2. Se libĂ©rer ne veut pas dire ne plus aimer » Oui, ça peut paraĂźtre bateau, mais pourtant, ça a Ă©tĂ© mon obstacle principal mais j’aime mes parents, moi ». Comme si les aimer et m’émanciper c’était antinomique. Alors qu’au fond
 je les aime d’autant plus fort que je me sens libre de les aimer ou de ne pas les aimer ! S’émanciper ne veut pas dire les laisser tomber, au contraire. Si mes parents ont le moindre souci, je viendrai de suite Ă  leur secours. J’ai fini par comprendre que devenir adulte, ça signifiait aussi et surtout ĂȘtre capable d’exprimer de l’amour, de l’amitiĂ©, de la gratitude
 sans se sentir obligé‹e de le faire. Reprendre le contrĂŽle sur ses propres sentiments, indĂ©pendamment des personnes concernĂ©es. Que ce soit amoureusement, amicalement, familialement et mĂȘme professionnellement. C’est d’ailleurs peut-ĂȘtre la meilleure clĂ© pour sortir ou Ă©viter de tomber dans une relation toxique, quelle qu’elle soit. Ceci dit, je ne vais pas vous mentir se libĂ©rer d’une emprise peut causer de la tristesse du cĂŽtĂ© de vos parents. L’étape suivante est donc de comprendre que
 3. Tu ne dois rien Ă  tes parents La troisiĂšme va vous Ă©tonner ! » Beh oui, on nous apprend Ă  tou‱tes, depuis le plus jeune Ăąge, qu’on a une dette envers nos parents, non ? Qu’on leur serait redevables » de nous avoir nourri‱e, blanchi‱e, logé‹e, Ă©duqué‹e. Et pourtant, c’est — Ă  mes yeux — la pire façon d’aborder une relation saine avec vos parents. J’ai mis longtemps Ă  piger que c’était essentiel de rayer cette idĂ©e de ma tĂȘte pour devenir un adulte bien dans ses baskets. Et SURTOUT que ça n’était pas indissociable d’aimer ses parents. Vous ne leur devez » rien, Ă  part ce qu’ils mĂ©ritent À VOS YEUX, en tant qu’ĂȘtres humains Ă  part entiĂšre. Le coup de marteau final m’a Ă©tĂ© assĂ©nĂ© quand je suis moi-mĂȘme devenu pĂšre j’ai eu cette sensation dingue d’avoir Ă  la fois une Ă©norme responsabilitĂ© sur les Ă©paules et surtout que ces petits ĂȘtres inconnus mais si proches de moi n’avaient pas DU TOUT demandĂ© Ă  ĂȘtre lĂ . RĂ©flĂ©chissons-y deux minutes. si on est sur cette Terre, c’est parce que nos parents ont dĂ©cidĂ© de nous concevoir et de nous mettre au monde. Ils ont fait ce choix, sur lequel nous n’avions aucune emprise. Partant de ce constat simple, il va sans dire que nos parents ont cette responsabilitĂ© et qu’à ce titre, vous ne leur devez » rien, Ă  part ce qu’ils mĂ©ritent À VOS YEUX, en tant qu’ĂȘtres humains Ă  part entiĂšre. À lire aussi Papa, Maman, je ne serai jamais celle dont vous rĂȘviez 4. Prendre du recul et remettre en question son Ă©ducation Une grosse Ă©tape aura Ă©tĂ© de faire un petit bilan de l’éducation, gĂ©niale sur de nombreux points, offerte par mes parents. Une grosse Ă©tape aura Ă©tĂ© de faire un petit bilan de l’éducation — gĂ©niale sur de nombreux points — que j’ai reçue. Et mĂȘme si j’ai eu des parents aimants, disponibles, attentifs, ce recul m’a permis de faire le tri sur des dĂ©tails des petites habitudes, des façons de faire qui, en tant qu’adulte, ne me convenaient plus. Encore une fois, point de manichĂ©isme, ça ne signifie pas que je rejette en bloc leur Ă©ducation. Tout ce qu’ils ont fait pour moi m’a largement amenĂ© Ă  devenir l’adulte que je suis. Un exemple mes parents rĂąlent BEAU-COUP sur les trucs de la vie qui les contrarie. Donc mon frĂšre et ma soeur rĂąlent BEAU-COUP aussi. Et j’ai longtemps rĂąlĂ© BEAU-COUP. À lire aussi Comment est-ce que tes parents t’ont bousillĂ©e » ? Jusqu’au jour oĂč j’ai compris que ça me fatiguait et que je voulais arrĂȘter. 5. Savoir se libĂ©rer des petites phrases » Je les appelle des petites phrases » parce que ce sont des injonctions a priori inoffensives que nos parents nous ont rĂ©pĂ©tĂ©es durant toute notre enfance, mais qui finissent par avoir un impact Ă©norme sur notre personnalitĂ© et notre façon de gĂ©rer les alĂ©as de la vie. À lire aussi Sois un homme ! », la dangereuse injonction sociale masculine dĂ©cryptĂ©e dans The Mask You Live In » Ça peut ĂȘtre fais vite », ne pleure pas », sois fort‱e », sois gentil‱le ». Ça peut aussi ĂȘtre des petites vannes sur votre genre, qui renforceront des stĂ©rĂ©otypes, ou encore des remarques Ă  la con sur votre physique qui vous complexeront plus que de raison. Tous les parents le font, bien sĂ»r sans jamais savoir Ă  quel point ça va impacter leur rejeton, mais c’est un fait ça nous abĂźme tou‱tes de l’intĂ©rieur. Prenez donc une ou deux ou cinq minutes pour rĂ©flĂ©chir Ă  ces petites phrases » que vos parents vous ont trop dites et mesurez tranquillement les consĂ©quences qu’elles ont sur l’adulte que vous ĂȘtes devenu‱es. Cerise sur le pompon, il n’est pas impossible qu’elles soient tellement tenaces que vos parents continuent Ă  vous les rabĂącher encore aujourd’hui, alors que vous ĂȘtes adultes ou sur le point de le devenir
 Je vous propose un petit exercice pratique la prochaine fois qu’on vous la sort, cette petite phrase, refusez-la. Et expliquez-leur pourquoi. Parce que oui, devenir adulte, c’est aussi ĂȘtre capable de s’expliquer avec ses parents. À lire aussi La maison familiale, de l’enfance Ă  l’ñge adulte — Le Dessin de Tomdapi 6. Avoir des discussions d’adulte avec ses parents On joue tou‱tes des rĂŽles en fonction des situations. L’employĂ©e est dans un rĂŽle bien prĂ©cis vis-Ă -vis de sa patronne, pareil pour la patiente vis-Ă -vis de son mĂ©decin
 et on nous a appris Ă  jouer les enfants vis-Ă -vis de nos parents. Sortir d’un rĂŽle qu’on a construit durant des annĂ©es est sans doute l’une des Ă©preuves les plus difficiles Ă  affronter. On finit par ĂȘtre enfermé‹e dans un schĂ©ma relationnel, l’autre s’attend Ă  ce qu’on rĂ©ponde d’une certaine façon Ă  une situation donnĂ©e. Changer d’attitude revient Ă  casser le fameux schĂ©ma
 et Ă , potentiellement, remettre en cause la relation toute entiĂšre. Sortir d’un rĂŽle qu’on a construit durant des annĂ©es est sans doute l’une des Ă©preuves les plus difficiles Ă  affronter. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est trĂšs difficile pour un‱e ancien‱ne collĂšgue de devenir manager de l’équipe Ă  laquelle il ou elle appartenait, par exemple. Pour les parents, c’est pareil la plupart vont attendre de vous que vous rĂ©agissiez comme leur enfant ». Ceux qui brisent par eux-mĂȘmes ce schĂ©ma, Ă  partir d’un certain Ăąge, existent, mais ils sont rares. C’est donc Ă  vous, l’enfant, de parcourir le chemin, de tenir la distance. Derien. Pour ce faire, l’une des façons les plus simples, c’est de convier un jour vos parents dans un resto que vous aurez choisi, de sortir de votre cadre habituel, et de discuter de votre vie d’adulte, en tant qu’adulte qui s’adresse Ă  un autre adulte. Et s’ils tentent de vous remettre dans votre rĂŽle d’enfant, de prendre le temps de leur expliquer clairement et calmement que vous ne souhaitez plus qu’ils vous traitent de cette façon. À lire aussi Ma mĂšre et moi, entre autoritĂ© et incomprĂ©hension — FĂȘte des mĂšres 2016 7. Affirmer ses opinions face Ă  ses parents La plupart des parents s’attendent Ă  ce que vous pensiez comme eux. C’est normal, c’est humain ils ont dĂ©pensĂ© une telle Ă©nergie Ă  vous Ă©duquer, Ă  vous inculquer leurs valeurs qu’il est comprĂ©hensible qu’ils s’attendent Ă  recevoir un retour sur investissement ». Si vos parents sont par exemple trĂšs religieux, ou anti-IVG, ils partiront forcĂ©ment du principe que vous l’ĂȘtes aussi, puisqu’a priori l’éducation qu’ils vous ont inculquĂ©e sera cohĂ©rente avec cette position. Et lĂ  c’est le parent qui vous parle. Si demain nos filles, Ă  mon Ă©pouse et moi, ont des convictions politiques totalement contraires Ă  nos valeurs, ça nous picoterait la gueule. J’aurais une minute la sensation d’avoir ratĂ© » le coche quelque part
 avant de comprendre qu’au contraire on a plutĂŽt tout rĂ©ussi on leur aurait appris la libertĂ© de penser et de s’affirmer en tant qu’adulte. À lire aussi Mon pĂšre est raciste — TĂ©moignage Exprimer ton dĂ©saccord envers tes parents et rĂ©affirmer tes valeurs fondamentales est sans doute l’une des façons les plus simples » de te positionner en tant que personne indĂ©pendante. Certes, il vaut mieux le faire clairement, sans s’énerver, pour Ă©viter de passer pour un‱e ado en crise existentielle, mais peu importe la forme, c’est quoi qu’il arrive un trĂšs grand pas vers la vie d’adulte ! 8. S’émanciper de ses parents, ça peut prendre du temps et picoter, mais ça sera bien PrĂ©pare-toi, ça peut ĂȘtre long, ça peut ĂȘtre douloureux, ça peut passer par des cris et des larmes, mais c’est vraiment bien de s’émanciper de ses parents. J’ai aujourd’hui bientĂŽt 39 ans, je sais que mes parents ont parfois du mal Ă  comprendre mon comportement et mes choix, mais ils peuvent ĂȘtre sĂ»rs de plusieurs choses si je suis l’adulte indĂ©pendant et libre d’esprit que je suis devenu, c’est grĂące Ă  eux, Ă  leur Ă©ducation, Ă  leurs valeurs qui m’ont forgĂ©. Je ne les remercierai jamais assez pour ça. Et mĂȘme si je ne leur dis ou ne leur montre pas assez, fils ingrat que je suis, je les aime de tout mon coeur, mes parents. J’espĂšre que, quand ils me regardent, ils se disent qu’ils ont plutĂŽt bien rĂ©ussi leur coup avec ce grand con de chauve qu’est devenu leur p’tit garçon blond Ă  bouclettes. La rĂ©action de mes parents Ă  cet article Épilogue, le 20 octobre 2016 — J’ai Ă©crit cet article il y a environ un mois, et je pense qu’il peut ĂȘtre intĂ©ressant de vous partager les Ă©changes que j’ai eus avec mes parents Ă  son propos. Je voulais bien sĂ»r le leur envoyer avant de le publier, mais je dois bien avouer que, tout grand garçon que je suis Ă  bientĂŽt 39 ans, j’apprĂ©hendais un peu leur rĂ©action. Peut-ĂȘtre allaient-ils mal prendre ce qui pour moi Ă©tait un hommage honnĂȘte mais juste » Ă  cette Ă©ducation qu’ils m’ont offerte. AprĂšs tout, ça serait pas la premiĂšre fois qu’on ne se comprend pas
 Je leur ai donc envoyĂ© ça Ce Ă  quoi ils ont rĂ©pondu En espĂ©rant que cet article puisse vous aider dans votre rapport Ă  vos parents. Vraiment.

ca gueule plus fort que ta mere